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Le test Ruffier Dickson : Pourquoi l’utiliser ?

Le Test Ruffier Dickson :

Souvent utilisé par les médecins lors de la traditionnelle visite médicale par exemple. Ce test indique votre capacité de récupération après un effort physique et d’une façon générale est un bon indicateur de votre santé globale.

Comment effectuer un bon test Ruffier Dickson?

Le principe est simple, le test se décompose en 3 étapes et prend quelques minutes à être effectué :

1 – Au repos, assis ou allongé (de manière à être détendu) prendre son pouls. On va l’appeler « P1 »

2 – Effectuer 30 flexions en 45s puis immédiatement prendre son pouls à la fin de l’exercice. « P2 »

3 – Reposez-vous 1 minute complète puis reprendre le pouls. « P3 »

Exploitation des résultats :

Il existe un indicateur appelé Indice de Ruffier = (P1 + P2 + P3 – 200) / 10 qui permet de classer l’adaptation de l’effort d’un individu de très bonne à mauvaise adaptation à l’effort.

Interprétation

  • Indice = 0 : très bonne adaptation à l’effort ;
  • Indice compris entre 0 et 5 : bonne adaptation à l’effort ;
  • Indice compris entre 5 et 10 : adaptation à l’effort moyenne ;
  • Indice compris entre 10 et 15 : adaptation à l’effort insuffisante ;
  • Indice supérieur à 15 : mauvaise adaptation à l’effort, un bilan médical complémentaire s’avère nécessaire.

Par Exemple : P1 = 55, P2 = 108, P3 = 59 En reprenant la formule nous avons donc : (55 + 108 + 59 – 200) / 10 = 2,2 . L’adaptation à l’effort est donc bonne.

Comment interpréter chaque étape du test ?

Pour faire simple :

P1 = votre capacité d’endurance de base

P2 = votre capacité à monter en intensité

P3 = votre capacité à récupérer

Donc, si :

P1 diminue : l’athlète est en bonne forme et à une capacité d’endurance qui augmente (les meilleurs sportifs comme martin fourcade par exemple peuvent souvent atteindre les 30 pulsations par minute)

P2 diminue = l’athlète s’habitue et s’adapte bien à l’effort

P3 diminue = l’athlète récupère vite et bien des efforts (il n’est pas rare d’avoir ici une valeur plus faible que P1 car le corps s’adapte) En pratique, le sportif sera capable de fournir des efforts à haute intensité plus souvent (répétition d’attaques en cyclisme par exemple)

Comment et pourquoi l’utiliser dans sa préparation ?

En effet, dans le cadre d’un suivi sur plusieurs mois, réaliser un test chaque semaine dans les mêmes conditions, permet de connaitre son état de forme du moment, d’adapter l’entrainement en conséquence, et prévenir une période de fatigue afin d’éviter le sur entrainement.

Concrètement :

Un bon test Ruffier Dickson signifiera que le sportif est en forme et que la charge d’entrainement peut être maintenue, ou augmentée. A l’inverse un test moins bon, peut être un signe de fatigue et il sera préférable d’alléger l’entrainement. Dans le cas d’un mauvais test, refaire le test le lendemain est recommandé afin de savoir s’il s’agit d’une exception (comme une mauvaise nuit ou du stress par exemple) ou s’il s’agit bien d’une période de fatigue.

J’effectue personnellement un test Ruffier Dickson tous les mardis matins à jeun, afin d’avoir un suivi de ma forme . Pour suivre ma progression j’utilise un graphique Excel comme ci-dessous.

Il s’agit de mon graphique personnel

Comment améliorer son test Ruffier Dickson ?

  1. Travailler votre endurance fondamentale
  2. Travailler votre Puissance Aérobie
  3. Travailler votre Seuil Aérobie

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